Ma virée de 4 jours dans les Alpes Austro-Italo-Suisses

Salut,

Un petit compte-rendu de ma ballade solo du 2 au 5 septembre 2018. Une fenêtre de beau temps se dessine, je n'ai rien de mieux à faire, je fonce...

Jour 1 : Strasbourg > Davos (Grisons, Suisse). Autoroute. Resto et nuit à l’auberge Gasthaus zum Tschuggen sur la montée du Fluelapass (col de Fluela).
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Jour 2 : Destination : Obergurgl (Tirol, Autriche) . L’itinéraire planifié me faisait emprunter la route 27 vers le Nord-Est pour rejoindre l’Autriche directement et traverser le col du Stelvio (StilfserJoch en allemand) le lendemain en revenant d’Autriche. Mais l’envie de le traverser dans les 2 sens, et de rallonger un peu le kilométrage fut la plus forte. Traversée du Parc National Suisse (Grisons) magnifique. Belle route, beaux paysages. Neige fraîche (mais fondante) au sommet du col du Stelvio (3 septembre 2018). Direction Nord vers l’Autriche. Arrêt d’une heure trente à l’Aquadôme de Längenfeld, conseillé par un copain, pour sa piscine aux eaux thermales réparties dans 7 bassins à remous, cascades, eau salée. Après l’effort, le réconfort. Arrêt pour la nuit à l’hôtel SchönBlick de Obergurgl (j’avais séjourné dans le village il y a 15 ans. A moto - BMW R1100 RT -, je n’avais pas traversé le col vers l’Italie (Timmelsjoch) à l’époque, et le regrettais depuis. Voilà qui est rattrapé…).
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Jour 3 : Timmelsjoch. Route à péage (14€ par moto), musée de la moto à plus de 2000 m d’altitude. Retour vers le col du Stelvio par l’Italie. Belle descente puis la route devient un peu monotone, chargée, lente, longue. Equipé pour la fraîcheur du matin à 2000 m, j’ai trop chaud : c’est l’Italie ! Traversée de nombreux villages garnis de très nombreux radars automatiques. Production agricole intensive de raisin et de pommes. Montée du Stelvio par les 45 épingles (meilleur en montée qu’en descente). La neige a fondu. Je me dirige vers Livigno (zone franche détaxée (SP95 à 1,08 € dans une station Total)). Puis je remonte vers la Suisse par le col Bernina (Bernino). Lente descente très plaisante vers Celerina, en croisant le train qui monte si haut. Saint Moritz et ses palaces, le col Maloja et sa descente en lacets spectaculaires (empruntés par les cars de la Poste, chapeau les conducteurs !). Je m’arrête pour la nuit dans un improbable grand hôtel dont la gloire remonte à plusieurs décennies. Seul dans le restaurant, seul client de l’hôtel, seul au petit-déjeuner : ça n’existe pas que dans la littérature, je l’ai vécu…
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Jour 4 : Crochet en Italie via Chiavenna et retour en Suisse par le col Splugla (Splügenpass) : Magnifique ! Descente à Splügen, traversée du Rhin postérieur (les sources du Rhin ne sont pas loin) et retour chez moi par l’autoroute.
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Au total 1370 km à une vitesse moyenne de 63 km/h. J’avais prévu la veille du départ un parcours que j’ai modifié en cours de route selon mon ressenti et mes envies. Je n’ai organisé ni mes étapes ni mes hébergements : c’est ainsi que je me sens libre. J’ai surtout roulé. J’ai pu constater que les Suisses parlent Allemand dans une vallée, Romanche dans la suivante et Italien quelques kilomètres plus loin, dans le même canton qui est très vaste et magnifique par ses paysages naturels. Les Italiens de la région de Bolzano parlent allemand. Bref, toutes ces frontières n’ont que peu de sens. D’ailleurs, les seuls gardes frontière que j’ai vu sont au col de Foscagno, frontière intérieure italienne séparant la zone franche de Livigno du reste de l’Italie : ils contrôlent que vous ne transportez pas trop d’alcool ou de cigarettes à moitié-prix !
Je suis ravi de ma ballade et en redemande !

Le tracé :
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Waouh super balade et surtout superbes photos que tu as fais, elles sont magnifique et elles font bavé d'envie.

Tu a eu quoi comme température au plus bas et plus élevé?

Au plus bas 7°C au col suisse de Fluelapass à 9h30, 8°C au Stelvio vers 11h. Idem au Timmelsjoch (Autriche-Italie) le matin.
Au plus haut, 24°C vers midi dans la vallée de l'Adige à une altitude autour de 300-400 m.
Et au retour dans les Préalpes Suisses autour de Zurich et Bâle : 29°C.

creutzy67 a écrit:Salut,

Un petit compte-rendu de ma ballade solo du 2 au 5 septembre 2018. Une fenêtre de beau temps se dessine, je n'ai rien de mieux à faire, je fonce...

Jour 3 : Timmelsjoch. Route à péage (14€ par moto), musée de la moto à plus de 2000 m d’altitude.

Merci pour le reportage photo  

Ah le Timmelsjoch !  Cela me rappel des souvenirs d'il y a 20 ans !
Nan nan j'ai pas le VFR, à l'époque je roulais en Yamaha XJ 900.  
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Alors ? Comment c'est comporté le Crossrunner dans les Alpes ? Tu n'en parles pas .

C'était plutôt il y a 30 ans, non  ? ;-)

Le Crossrunner était juste excellent. Avec son vtec parfait pour doubler en montée.
Et son confort...
L'an dernier, j'avais fait une grosse portion de la route des Grandes Alpes, d'Alsace jusqu'à 80 km de Menton avec mon fils de 12 ans en passager. De quoi l'apprécier en montagne...

En descendant le Timmelsjoch coté italien, je me suis arrêté sur le bas-coté pour vérifier mes plaquettes arrières. En effet, elles "chantent" légèrement (pour ne pas dire grincent) après quelques dizaines de km de descente. Mais pas à froid. Pas de bruit de métal contre métal, pas d'usure du disque. Si vous avez une idée...

Magnifique !!
Mention spéciale pour tes photos   , et dire que pendant ce temps certains  étaient au boulot

Ca fait un petit moment que ce genre de virée me démange. Merci de me l'avoir fait vivre par procuration

creutzy67 a écrit:C'était plutôt il y a 30 ans, non  ? ;-)

Purée, le temps me file entre les doigts !

- Docteur vous en faites une tête dites moi, qu'est ce que j'ai, un cancer ?
- Non, pas vraiment, c'est une maladie à évolution lente, caractérisée par une dégénérescence des cellules, c'est irréversible.
- Parlez moi franchement, il me reste combien de temps ?
- Je craint que vous n'en n'ayez plus que pour 20 ou 30 ans tout au plus.
- Mais c'est quoi ?
- C'est la vie.
- La vie ? Vous voulez dire que je suis...
- Vivant, oui, hélas !

Superbe paysage !!!!

Ca donne vraiment envie !

et   pour le compte rendu avec les photos

Bonjour, superbes photos et un périple qui donne envie d'une moto... encore plus polyvalente.

Quoi que quand on voit la Harley avec le bidon... Y en a qui ont de l'humour

Bravo et merci pour ce partage ! tu nous as vraiment donné envie d'y aller.